Quelles sont les choses essentielles pour faire un conseil financier?

Publié le : 08 octobre 202011 mins de lecture

L’une des plus grandes exigences dans l’univers du conseil aux entreprises se situe dans la partie financière. Il existe des centaines d’entreprises en situation d’insolvabilité ou ayant des problèmes administratifs dans le monde. Découvrez dans cet article 5 feuilles de calcul pour le conseil financier.

Le domaine financier d’une entreprise est l’une des parties les plus essentielles de toute entreprise. C’est assez simple, si vous ne pouvez pas contrôler vos dépenses ou comprendre votre point d’équilibre, vous risquez d’avoir du mal à maintenir un flux de trésorerie sain. En général, un conseil financier consistera à analyser le cash-flow de l’entreprise, à comprendre la tarification, les principaux indicateurs financiers et les projections futures pour connaître la viabilité d’une nouvelle entreprise ou la valeur marchande de l’entreprise elle-même. Pour atteindre ce résultat, il existe 5 feuilles de calcul financier qui peuvent vous aider à organiser ce parcours :

Étape 1 – Tablear des flux de trésorerie

C’est la première étape de toute organisation financière. Il n’y a pas de contrôle financier sans connaissance des flux de trésorerie, il est donc important de connaître les recettes et les dépenses de l’entreprise. Avec ces données, il est possible de savoir si l’entreprise réalise un bénéfice ou une perte, quelle est sa rentabilité et le solde cumulé mois par mois. Dans notre tableur de flux de trésorerie, vous pourrez consulter les états des flux de trésorerie comme indiqué ci-dessous :

En outre, il est toujours possible de faire des analyses spécifiques des coûts, des dettes et des créances, et même du DRE (compte de résultat). Selon les groupes du plan comptable que vous avez établis, vous pouvez avoir des hypothèses optimales telles que la répartition des dépenses indiquée dans le plan.

Il faut déterminer si l’entreprise réalise des bénéfices ou des pertes. Si elle réalise des bénéfices, analyser les principaux groupes de recettes et voir comment en tirer un meilleur profit. Si au contraire elle est déficitaire, il faut analyser les principaux groupes de dépenses et voir comment réduire les coûts inutiles.

Il faut aussi analyser la tendance de la croissance ou du déclin de l’entreprise et visualiser le besoin de trésorerie (fonds de roulement) pour les mois à venir à partir des dettes et créances. En cas de besoin de trésorerie, évaluez si le solde de trésorerie est suffisant pour que l’entreprise n’entre pas dans le rouge. Pour les entreprises ayant un volume de ventes élevé (commerce, détail), faites une analyse quotidienne. Évaluez spécifiquement les mois de dépenses supérieures à la norme pour découvrir les possibilités de réduction des coûts.

Étape 2 : Feuille de calcul du point d’équilibre

Pour ceux qui ont déjà une maîtrise minimale de leur trésorerie, le deuxième aspect essentiel est de découvrir la marge de contribution et le point d’équilibre des produits et services de l’entreprise. Ainsi, outre la compréhension financière générale, il sera également possible d’effectuer des analyses sur les possibilités de vente et de production.

En résumé, la marge de contribution est la différence entre le prix de vente et les frais directs, tandis que le seuil de rentabilité est l’indicateur qui montre la quantité de produits ou de services qui doivent être vendus pour que l’entreprise ne fasse pas de profits ou de pertes. Comme nous travaillons généralement avec des entreprises qui veulent faire des bénéfices, nous devrons toujours avoir un chiffre d’affaires supérieur au seuil de rentabilité. Voir un exemple de calcul effectué dans notre feuille de calcul du seuil de rentabilité :

Ce calcul est généralement assez simple dans le cas d’entreprises ayant un seul produit ou service (seuil de rentabilité = coûts fixes ou marge de contribution). Si votre entreprise ou celle que vous analysez a plus d’un produit ou service, il sera nécessaire de faire l’évaluation des coûts entre les produits. J’aime particulièrement faire cette évaluation par la méthode des projections de ventes, où je prends exactement le pourcentage de projection de chaque produit ou service et divise les coûts fixes en fonction de ces valeurs.

Étape 3 : Feuille de travail sur la formation des prix

Si vous savez déjà combien de produits ou de services l’entreprise doit vendre, une troisième étape nécessaire consiste à effectuer une analyse plus approfondie de la formation du prix de vente, car elle influencera directement le point d’équilibre. En général, il s’agit d’un simple aperçu de notre grille tarifaire pour les services.

Comme pour toute autre tarification, vous devez garder un œil sur certains articles au cours de ce processus.

Étape 4 : Tableur de l’étude de faisabilité économique

Les trois premières étapes sont les plus essentielles pour un contrôle financier bien fait, mais il peut arriver que votre client souhaite aller un peu plus loin que la seule analyse financière de son entreprise. Cela se produit généralement lorsqu’il y a un désir de :

Dans tous ces cas, en tant que consultant financier, votre rôle est de découvrir la viabilité de ces souhaits et la meilleure façon d’y parvenir est d’utiliser un tableur d’étude de faisabilité économique comme celui de LUZ.

Avec elle, il suffit de faire des projections d’investissement, de dépenses et de recettes qui vous donneront les principaux indicateurs de viabilité d’une entreprise (valeur actuelle nette, taux de rendement interne et de récupération).

Étape 5 : Fiche d’évaluation

Enfin, un autre besoin qui peut se faire sentir pour les consultants financiers est de calculer l’évaluation de l’entreprise de la personne. Cette méthode suit généralement un schéma similaire à celui de l’EVE, mais en utilisant d’autres indicateurs et données financières. Dans notre tableur d’évaluation, il vous suffit de remplir les principales données financières de votre entreprise pour obtenir les résultats pour l’instant.

Bien que ce calcul soit très courant pour les entreprises qui cherchent à vendre, à acquérir ou à investir, il sert dans d’autres cas comme dans l’analyse de la valeur de votre entreprise par rapport à l’investissement initial qui y a été réalisé.

Le métier d’un conseiller financier

L’exercice d’ l’emploi de conseiller financier s’effectue dans le milieu bancaire et financier, il a donc des horaires de bureau réguliers et peut être amené à se déplacer fréquemment. Il peut bénéficier d’un excellent salaire en fin de carrière accompagné de nombreuses primes d’intéressement. En moyenne, un conseiller financier gagne entre 5 000 et 6 000 euros brut par mois. L’emploi de conseiller financier s’exerce principalement dans les agences bancaires, les bureaux de poste, tous les organismes financiers et de plus en plus dans des centres téléphoniques spécialisés.

On attend d’un conseiller financier l’assistance de particuliers ou de professionnels dans la gestion de leur patrimoine financier. Pour cela, il devra délivrer des recommandations et des conseils de placements financiers et/ou de bonne gestion de porte-feuilles clients en suivant au jour le jour le cours de la Bourse ainsi que l’évolution des principaux produits financiers disponibles sur le marché. Il devra également effectuer des ventes de produits auprès de sa clientèle tout en assurant la promotion des nouveaux produits financiers. Il pourra être amené à négocier des taux bancaires et des transactions.

L’informatisation totale des métiers financiers et l’utilisation d’internet rend absolument indispensable au conseiller financier l’excellente maîtrise de l’outil informatique et de ses principaux logiciels de bureautique et de calculs, de simulation et de prévision économique. Une bonne connaissance en matière de législation économique, fiscale et financière est aussi fortement souhaitée. Son savoir-faire sera donc basé à la fois sur des qualités personnelles et sur des compétences techniques. Comme l’approche de la clientèle et la réception du public sont des missions confiées au conseiller financier, il devra posséder des qualités relationnelles fortes, de la diplomatie et un certain sens commercial pour réussir pleinement dans une telle fonction.

Le conseiller financier est appelé indifféremment selon les secteurs d’activité : conseiller clientèle, chargé de clientèle bancaire ou commerciale ou encore conseiller en gestion de patrimoine

L’emploi de conseiller financier exige de la confidentialité et de la discrétion, pas toujours facile à maîtriser selon les personnes. Comme tout métier lié à la vente, son exercice peut amener quelques frustrations en cas d’échec.

Le conseiller financier doit savoir évoluer dans un monde financier gouverné par de nombreux aspects juridiques et fiscaux. Il doit faire preuve de sens des affaires et de la négociation, de qualités humaines pour évoluer au contact du public, de la rigueur et de sens de l’organisation dans son travail quotidien.

L’exercice du métier de conseiller financier est ouvert à toutes les personnes disposant au minimum d’un DUT ou d’un BTS dans le commerce, la finance ou la banque. Le BTS Commerce International est l’un de ces cursus pouvant mener à ce métier. Les titulaires d’un Bac + 4 (maîtrise de gestion, école de commerce ou master en sciences financières) peuvent occuper un poste de conseiller financier après leur sortie d’études.

Fort de ses compétences juridiques et fiscales, le conseiller financier est amené à réaliser différentes missions au quotidien : gestion d’un portefeuille clients, accueil des clients, étude de la situation patrimoniale et fiscale des clients, vente de produits et de services adaptés au profil de la clientèle, négociation des taux, montage des dossiers, prospection de nouveaux clients, veille sur l’actualité juridique et économique.

Les principales missions du gestionnaire financier sont donc de gérer l’argent de ses clients. Pour ce faire, il doit suivre et analyser l’actualité économique, analyser les revenus et le patrimoine de ses clients, prospecter pour connaître les placements financiers afin de mieux conseiller le client. Le rôle du gestionnaire est d’orienter les clients sur le meilleur choix de placement en tenant compte des réalités du marché ainsi que de la valeur de son patrimoine. En réalisant quotidiennement une analyse financière, il pourra proposer à son client des solutions pour diversifier son patrimoine.

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